Se connecter ou se déconnecter ? Approche critique : le cas des milleniums
Cette communication propose une approche critique sur la déconnexion délibérée envisagée comme métamorphose des liens et des pratiques de sociabilité à l’heure d’un développement des usages numériques autant dans la sphère publique que dans la sphère privée.
Ces addictions possibles à la connexion permanente ne seraient-elles pas des défis pour nous faire appréhender le temps réel de la conscience individuelle et collective ? Se connecter ou se déconnecter peuvent représenter plusieurs dimensions d’actions : une réaction, une stratégie ou une pratique de la responsabilisation. Nous questionnerons ces dimensions plus précisément sous la variable du temps, et plus exactement de la temporalisation vs détemporalisation en prenant pour appui des concepts anthropologiques et philosophiques. Le cas étudié sera le travail (loi déconnexion 2016) et plus particulièrement les réactions de la génération Millenium à cela par rapport aux conflictualités entre sphère personnelle / publique mais aussi entre identité vivante et fluctuante/archivage de mémoires.